Publié par : starfoot | 09/05/2010

No9 VARDARSKI – TIKVES 0 – 1


Je mets la table de mon bureau dans le vestiaire pour plus de commodite le jour du match. Les joueurs arrivent dans le vestiaire et l'equipement est pret. Cela change l'atmosphere du vestiaire par rapport aux entrainements

Tikves, meilleure attaque, meilleure defense. Une belle equipe de footballeurs, dont certains sont de beaux bebes (muscles). Il se degage une aura de confiance et de solidite dans cette equipe. Ce que je ne sens pas dans mon equipe (je dois corriger cela cette semaine, mais comment faire?). Tikves est plus puissant que nous, joue vite et bien. Mon equipe est bien positionnee, on se cree les meilleures occasions avant ce penalty bete de notre gardien qui sort les pieds en avant sur l'attaquant (cela lui est deja arrive deux fois en matchs amicaux). 1 - 0. Deux minutes avant la mi-temps, penalty pour nous que l'on rate. Le climat dans le vestiaire a la mi-temps est explosif. Des joueurs s'engueulent, le gardien est furieux car il n'y aurait pas penalty. La deuxieme mi-temps continue sur un rythme de haute qualite pour la 3eme division. L'equipe a de belles occasions d'egaliser (dont une sur le poteau). Le leader a tremble, a souffert jusqu'au coup de sifflet final siffle avec deux minutes en moins! Le jeu de Tikves est tres simple. On balance de bons ballons sur des attaquants puissants qui marquent a chaque match plusieurs buts. Sauf cette fois...Heureusement que j'ai mis un joueur rapide dans l'axe de ma defense

L'imprevu du jour: la police n'est pas venue au match. Elle est obligatoire. Durant la semaine, on se rend faire un papier qui officialise sa presence. Il parait que je perds le match par forfait si elle ne vient pas. A verifier. Le delegue du match ne laisse pas redemarrer la deuxieme mi-temps. Les joueurs sont en place, l'attente dure. Certains spectateurs s'en melent, le ton monte, le delegue bute sur sa position. Le maire est au telephone. Une personne provoque le declic en lui parlant (il est delegue aux arbitres et habite Bogdanci). Le match reprend avec 20 minutes de retard. 15 minutes plus tard, deux policiers arrivent au stade. Il faut peu de choses pour qu'une situation degenere. Il faut peu de choses pour stopper une personne, une equipe, un club en Macedoine. Je realise la profondeur de la maladie. Je dois verifier l'origine de cette tumeur


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